Vol au-dessus des lignes de Nazca
Roy, le responsable de notre auberge de jeunesse « Nanascar », nous a réservé le premier vol de la journée à 7 h du matin… c’est un peu tôt mais il nous a expliqué que si on se levait ainsi, on serait les premiers sur la liste des vols et que s’il y avait des nuages, on pourrait se recoucher. Il avait raison ! On ne décollait qu’à 10h30, le premier vol de la journée. Un mini van est venu nous chercher et nous a déposé à un mini aérodrome avec pleins de petits avions. Ce n’est vraiment que pour les touristes car les prix sont uniquement affichés en dollars et les taxes en soles. N’oubliez pas vos passeports !
On a trouvé des petits magasins où on a enfin pu dénicher des cartes postales.
Allez ! En route pour le premier vol en mini avion ! Ce vol nous est sponsorisé par Maryline de « 1100’DWICHS » à Martelange, le long de la N 4 direction Bastogne. Maryline prépare de délicieux sandwichs, faits avec amour.
Dans l’avion, nous ne sommes que 6 passagers et 2 pilotes. Avant de décoller, nous sommes tous passés sur la balance afin de nous répartir les sièges selon le poids de chacun, ce qui était un peu embêtant car Kali, notre petite de 3 ans, était à côté d’une inconnue, une péruvienne très sympa malgré tout.
On s’attache, on met notre casque, le moteur démarre et on décolle. Un petit avion comme celui-ci, ce n’est pas comme un gros. On ressent tout et notre ventre nous le fait bien sentir !
L’avion penche à gauche puis à droite pour nous montrer ces fameux géoglyphes, de chaque côté de l’avion, au-dessous de l’aile. Au début, je m’attendais à des dessins énormes mais ils ne sont pas tous si grands que cela. On voit des lignes, on reconnaît le singe, le colibri, l’astronaute et l’ensemble des 12 géoglyphes. J’abandonne très vite l’idée de faire des photos tandis que j’essaie de me concentrer sur ma respiration et sur le fait de ne pas vomir. Kali a vomit, la pauvre ! Liam par contre a vécu cela comme un chef, comme sur une montagne russe et nous a fait de très belles photos. Les voici :
J’ai laissé tourner la GoPro mais il va falloir faire un petit montage, sans quoi vous allez avoir la nausée avec ces 30 minutes de vol enregistrées. C’est fait! Voici le résultat
Comment ces géoglyphes ont-ils été faits et à quoi servent-ils ? Cela reste toujours un mystère non résolu. On a eu un peu plus de réponses au musée Antoni le lendemain. Il y a en gros quatre théories : un calendrier mais on ne sait pas comment le lire, des extraterrestres qui auraient fait ces lignes utilisées comme piste d’atterrissage, des symboles d’une religion ancestrale ou alors une méthode d’irrigation puisque l’on est quand même dans une zone désertique.
Ce qui est étonnant, c’est que même s’il pleut ou que de grande quantité de sable ou de boue coule sur les géoglyphes, ils réapparaissent toujours et pourtant ce ne sont pas des trous profonds comme on pourrait le croire mais des zones de pierres différentes.
Un grand merci à Maryline pour cette excursion ! Bisous.